vendredi 19 mars 2010

Le bonheur... comment y parvenir ?

Le bonheur, une question d’aptitude et d’attitude

L’atteinte du bonheur serait-elle liée à la capacité de chacun d’accepter ou de refuser la vie telle qu’elle est? Existe-t-il des personnes qui disposent d’une plus grande aptitude au bonheur que d’autres?

Abraham Maslow, le père de la psychologie dite « humaniste », croit que oui. Il identifie deux facteurs essentiels qui définissent cette aptitude au bonheur : régler des problèmes concrets plutôt que vivre replié sur soi et échapper aux normes sociales ou aux conditionnements sociaux.

En outre, il affirme que l’on obtient le bonheur en accédant à un degré supérieur de réalisation de soi.

Il existe également plusieurs autres modèles et théories qui valorisent entre autres la recherche et la concentration sur le « moment présent » pour atteindre un certain niveau de bonheur. En fait, toute activité, quelle qu’elle soit, qui exige une concentration de l’attention ici/maintenant nous rapprocherait de cet état, l’objectif étant de réussir à recréer ces conditions le plus souvent possible dans la vie de tous les jours. Cette attitude devient alors une sorte de philosophie, le bonheur prenant sa source dans une foule de petits gestes quotidiens.

Le bonheur peut également s’exprimer à travers une « participation cosmique » ou le sentiment de participer à quelque chose de plus grand que soi, quelque chose qui à la fois nous englobe et nous contient. On réfère ici au sens même de la vie et à une définition beaucoup plus spirituelle du bonheur.

D’un point de vue plus existentiel, le bonheur ne serait-il accessible que dans l’au-delà, après la mort? Certains croient que oui et que notre passage sur la terre ne serait qu’une étape préparatoire. Pour ces penseurs, ce n’est pas le but qui compte, mais le cheminement vers ce but.

Mais la plupart des penseurs et intellectuels s’entendent pour dire que le bonheur n’arrive pas tout seul. Il exige un travail sur soi. Le monde que nous avons dans la tête n’est pas le monde réel, et c’est l’opposition entre les deux qui nous rend malheureux. La dissonance et l’illusion ne sont jamais bonnes à entretenir, et il faut s’acharner afin que le monde que nous avons dans la tête soit le plus proche possible de celui qui est réel.

Extrait du site Indice du bonheur

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